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Samedi 31 janvier 2009
Introduction
La tempête, EDF, "la gestion rigoureuse de l'environnement"
Aujourd’hui, 31 janvier 2009, le courant électrique n’est pas remis partout après la tempête dans le sud-ouest. Des dizaines de milliers de personnes sont toujours privées d’électricité malgré les efforts d’EDF.
A ce sujet, les commentaires ont été innombrables. Ils ont en particulier concerné le réchauffement climatique et l’enterrement des lignes électriques.
Je vais donc me permettre deux commentaires supplémentaires.
- D’une part sur le réchauffement climatique, mis à toutes les sauces,
- D’autre part sur l’enterrement des lignes électriques.
Sur le réchauffement climatique, tout ou presque, est dit à longueur d’émissions télé. Voici cependant quelques éléments scientifiques objectifs et concrets.
1° Le climat de la Terre évolue périodiquement. Ainsi, pendant les 500 000 dernières années les contrastes ont été tels que la succession des épisodes chauds (fonte des glaciers et montée du niveau des mers) et des épisodes froids (glaciations, donc descente du niveau des mers) ont entraîné des fluctuations du niveau de la mer de +100 mètres ( !) à -110 mètres ( !) par rapport au niveau actuel. La dernière glaciation date de -18 000 ans seulement.
Plus près de nous, en 1910 (il y a 100 ans), les épisodes pluvieux ont été tels que la Seine a débordé de son lit, envahissant les rues et noyant le métro. On ne parlait pas encore du réchauffement de la planète, les véhicules automobiles étaient rares, les taxes pour la protection de l’environnement n’avaient pas encore été inventées.
Il n’est donc pas raisonnable d’attribuer tous les « cataclysmes » naturels au réchauffement climatique et à l’activité humaine.
Agrandissement dans le dossier La Vie
EDF a prétendu avoir un programme d’enterrement de plusieurs milliers de kilomètres de lignes électriques chaque année. Mais, ces enterrements coûteraient très chers et ne peuvent être rapidement réalisés. Notons qu'en Allemagne 80% des lignes électriques sont enterrées. Notons aussi qu'EDF est une entreprise internationale puissante, qui a quelques moyens.
Il semblerait donc aussi que personne n’ait pris la peine de comparer ce coût d’enterrement des lignes au coût de la privation d’électricité de 2 millions de personnes pendant des jours et des jours, comme au coût économique de cette privation, ainsi que le coût des opérations de réparation du réseau par EDF.
Vous connaissez ma marotte : gouverner c’est prévoir.
Je ne puis évidemment m’empêcher de rapprocher les déclarations d’impuissance immédiate d’EDF aux vœux du Maire d’Ampus dans le dernier bulletin municipal (janvier 2009 n°3).
En effet le maire se lance dans une envolée lyrique sur la situation du monde, la crise financière, le terrorisme intégriste… et il faut « Réussir à imposer rapidement une gestion rigoureuse de l’environnement. »
J'approuve, MAIS.
Que s’est-il donc passé très récemment à Ampus. Un relais de téléphone a été installé dans le bois de Prannes (route de Chateaudouble, face à la propriété du maire). Pour l’alimentation électrique du relais, une vingtaine de poteaux (bois et béton) ont été plantés. Au lieu, (évidemment pour une gestion rigoureuse de l’environnement), d’enterrer la ligne électrique le long de la route, à la trancheuse, comme a été enterrée la ligne téléphonique de France Télécom. Ce faisant un poteau béton a été implanté sur le site de la chapelle Saint Michel de Couan défigurant définitivement ce site remarquable. Par ailleurs certains poteaux sont penchés et il ne faut pas être grand technicien pour prévoir que lors d’une « tempête » ils se coucheront entraînant une coupure électrique du relais.
Force est de constater que certains attendent donc que soit imposée une « gestion rigoureuse de l’environnement », mais que dans leur sphère de pouvoir ils s’abstiennent (dans l’attente de texte contraignants !) de prendre des initiatives efficaces pour la protection de l’environnement.
Il est facile d’accuser les lobbies industriels, alors qu’il est encore plus facile de prendre des décisions simples, à l’échelle locale, pour gérer au mieux l’environnement. Il s'agit du principe "fait ce que je dis, pas ce que je fais". Rappelons qu’en matière environnementale, il faut penser GLOBAL et agir LOCAL. C’est le principe GLOCAL.
Le maire qui n’avait pas de programme (c'est ce qu'il a déclaré pendant sa campagne) et qui sait si bien mettre en œuvre le mien, en tirera peut-être les conséquences. C’est un vœu que je formule pour les années à venir.
- J'évoquerai ici les intempéries dans le sud-ouest et par là les contradictions entre les déclarations (ce qu'on appelle la langue de bois) des "responsables" (je préfèrerais dire des chefs) et leurs actes .
- Il me faudra aussi revenir sur des messages "ANONYMES" que je reçois. Sachez que désormais j'ignorerai les messages non signés. Ceux qui m'apostrophent anonymement, n'auront pas de réaction de ma part. Dans le même esprit j'ai l'intention d'évoquer une certaine pétition, dont le contenu ne m'est pas connu précisément, mais qui mérite une réaction citoyenne.
-
Omettre des informations dans le bulletin municipal, c'est faire de la désinformation. Aussi j'ai l'intention d'aborder tôt
ou tard le clanisme à Ampus. L'omission d'informations fait partie des pratiques que je croyais réservées aux théâtres d'opérations... militaires (comme lors de la guerre à Gaza).
La tempête, EDF, "la gestion rigoureuse de l'environnement"
Aujourd’hui, 31 janvier 2009, le courant électrique n’est pas remis partout après la tempête dans le sud-ouest. Des dizaines de milliers de personnes sont toujours privées d’électricité malgré les efforts d’EDF.
A ce sujet, les commentaires ont été innombrables. Ils ont en particulier concerné le réchauffement climatique et l’enterrement des lignes électriques.
Je vais donc me permettre deux commentaires supplémentaires.
- D’une part sur le réchauffement climatique, mis à toutes les sauces,
- D’autre part sur l’enterrement des lignes électriques.
Sur le réchauffement climatique, tout ou presque, est dit à longueur d’émissions télé. Voici cependant quelques éléments scientifiques objectifs et concrets.
1° Le climat de la Terre évolue périodiquement. Ainsi, pendant les 500 000 dernières années les contrastes ont été tels que la succession des épisodes chauds (fonte des glaciers et montée du niveau des mers) et des épisodes froids (glaciations, donc descente du niveau des mers) ont entraîné des fluctuations du niveau de la mer de +100 mètres ( !) à -110 mètres ( !) par rapport au niveau actuel. La dernière glaciation date de -18 000 ans seulement.
Plus près de nous, en 1910 (il y a 100 ans), les épisodes pluvieux ont été tels que la Seine a débordé de son lit, envahissant les rues et noyant le métro. On ne parlait pas encore du réchauffement de la planète, les véhicules automobiles étaient rares, les taxes pour la protection de l’environnement n’avaient pas encore été inventées.
Il n’est donc pas raisonnable d’attribuer tous les « cataclysmes » naturels au réchauffement climatique et à l’activité humaine.
Agrandissement dans le dossier La VieEDF a prétendu avoir un programme d’enterrement de plusieurs milliers de kilomètres de lignes électriques chaque année. Mais, ces enterrements coûteraient très chers et ne peuvent être rapidement réalisés. Notons qu'en Allemagne 80% des lignes électriques sont enterrées. Notons aussi qu'EDF est une entreprise internationale puissante, qui a quelques moyens.
Il semblerait donc aussi que personne n’ait pris la peine de comparer ce coût d’enterrement des lignes au coût de la privation d’électricité de 2 millions de personnes pendant des jours et des jours, comme au coût économique de cette privation, ainsi que le coût des opérations de réparation du réseau par EDF.
Vous connaissez ma marotte : gouverner c’est prévoir.
Je ne puis évidemment m’empêcher de rapprocher les déclarations d’impuissance immédiate d’EDF aux vœux du Maire d’Ampus dans le dernier bulletin municipal (janvier 2009 n°3).
En effet le maire se lance dans une envolée lyrique sur la situation du monde, la crise financière, le terrorisme intégriste… et il faut « Réussir à imposer rapidement une gestion rigoureuse de l’environnement. »
J'approuve, MAIS.
Que s’est-il donc passé très récemment à Ampus. Un relais de téléphone a été installé dans le bois de Prannes (route de Chateaudouble, face à la propriété du maire). Pour l’alimentation électrique du relais, une vingtaine de poteaux (bois et béton) ont été plantés. Au lieu, (évidemment pour une gestion rigoureuse de l’environnement), d’enterrer la ligne électrique le long de la route, à la trancheuse, comme a été enterrée la ligne téléphonique de France Télécom. Ce faisant un poteau béton a été implanté sur le site de la chapelle Saint Michel de Couan défigurant définitivement ce site remarquable. Par ailleurs certains poteaux sont penchés et il ne faut pas être grand technicien pour prévoir que lors d’une « tempête » ils se coucheront entraînant une coupure électrique du relais.
Force est de constater que certains attendent donc que soit imposée une « gestion rigoureuse de l’environnement », mais que dans leur sphère de pouvoir ils s’abstiennent (dans l’attente de texte contraignants !) de prendre des initiatives efficaces pour la protection de l’environnement.
Il est facile d’accuser les lobbies industriels, alors qu’il est encore plus facile de prendre des décisions simples, à l’échelle locale, pour gérer au mieux l’environnement. Il s'agit du principe "fait ce que je dis, pas ce que je fais". Rappelons qu’en matière environnementale, il faut penser GLOBAL et agir LOCAL. C’est le principe GLOCAL.
Le maire qui n’avait pas de programme (c'est ce qu'il a déclaré pendant sa campagne) et qui sait si bien mettre en œuvre le mien, en tirera peut-être les conséquences. C’est un vœu que je formule pour les années à venir.
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Présentation
- : Ampus-2008
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- : actualite
- : Campagne électorale de la liste "Valeurs républicaine" pour les élections municipales d'Ampus (Var), conduite par Roger Démosthène Casanova, Maire honoraire
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320 d’entre vous ont voté pour la liste « valeurs républicaines ».
Vous n’êtes pas quantité négligeable et représentez environ 47% des électeurs
Il est ressorti ainsi une nette aspiration d'une bonne partie de la population pour une commune accueillante,
vivante et soucieuse du développement durable.
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