Mercredi 27 janvier 2010
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Petit rappel,
Au moment où le Maire, suivi unanimement par le Conseil Municipal, vient de décider d'implanter une partie des activités de l'école hors du périmètre protégé de l'école (sans circulation automobile), il est nécessaire de rappeler le Principe de précaution figurant désormais dans la Constitution française (article 5).
D'après le Président de la République :
"...c'est un principe d'action et d'expertise pour réduire l'incertitude. Le principe de précaution n'est pas un principe d'interdiction, c'est un principe de vigilance et de transparence. Il doit être interprété comme un principe de responsabilité".
Ainsi il est de la responsabilité des élus d'analyser le choix d'un site d'implantation pour l'extension de l'école. Il appartient aux élus d'examiner les conséquences prévisionnelles dans le temps de leurs décisions.
Alors que des terrains contigus à l'école actuelle sont disponibles, propriétés de la commune, pour permettre une implantation harmonieuse d'une extension de l'école et de ses annexes (aussi bien un centre aéré, qu'une cantine), construire des bâtiments pour les enfants, qui auront de ce fait à traverser au moins deux fois par jour la route, engage la responsabilité à long terme des décideurs.
Pour ma part, n'ayant pas le pouvoir de changer les décisions irrationnelles du Conseil Municipal, je dégage ma responsabilité personnelle de cette situation. Personne ne pourra demain ou dans dix ans venir me reprocher de ne pas avoir tiré à temps la sonnette d'alarme et d'avoir oublié de rappeler le Principe de précaution.
A bon entendeur salut. Le temps (la durée) n'efface ni la responsabilité pénale, ni surtout la responsabilité morale.
Au moment où le Maire, suivi unanimement par le Conseil Municipal, vient de décider d'implanter une partie des activités de l'école hors du périmètre protégé de l'école (sans circulation automobile), il est nécessaire de rappeler le Principe de précaution figurant désormais dans la Constitution française (article 5).
D'après le Président de la République :
"...c'est un principe d'action et d'expertise pour réduire l'incertitude. Le principe de précaution n'est pas un principe d'interdiction, c'est un principe de vigilance et de transparence. Il doit être interprété comme un principe de responsabilité".
Ainsi il est de la responsabilité des élus d'analyser le choix d'un site d'implantation pour l'extension de l'école. Il appartient aux élus d'examiner les conséquences prévisionnelles dans le temps de leurs décisions.
Alors que des terrains contigus à l'école actuelle sont disponibles, propriétés de la commune, pour permettre une implantation harmonieuse d'une extension de l'école et de ses annexes (aussi bien un centre aéré, qu'une cantine), construire des bâtiments pour les enfants, qui auront de ce fait à traverser au moins deux fois par jour la route, engage la responsabilité à long terme des décideurs.
Pour ma part, n'ayant pas le pouvoir de changer les décisions irrationnelles du Conseil Municipal, je dégage ma responsabilité personnelle de cette situation. Personne ne pourra demain ou dans dix ans venir me reprocher de ne pas avoir tiré à temps la sonnette d'alarme et d'avoir oublié de rappeler le Principe de précaution.
A bon entendeur salut. Le temps (la durée) n'efface ni la responsabilité pénale, ni surtout la responsabilité morale.
Par Casanova
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Publié dans : Gestion municipale
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- : Blog créé en 2008, à l'occasion des élections municipales d'Ampus (Var), par Roger Démosthène Casanova, Maire honoraire
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En démocratie, les contre-pouvoirs sont exercés par la société civile, les associations et les citoyens, dans le cadre de la Loi.
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