Information

Mardi 16 mars 2010 2 16 /03 /2010 11:08
lu ce jour dans le journal  le Monde daté du 17 mars 2010

"Tueries à Jos

Dimanche 7 mars, environ deux cents chrétiens ont été tués par des  musulmans, près de Jos, au Nigeria.
Déjà, la ville attend la prochaine étape du cycle des représailles. Car il ne s'agit, malheureusement, que du dernier épisode en date d'une série de tueries qui ensanglantent cette région depuis 2001. "

Les guerres de religion ont encore de l'avenir !

COMMENTAIRE reçu à l'instant
  "....... cette région depuis 2001". écris-tu et pourquoi ne pas citer la suite? "Il y a deux mois plusieurs centaines de musulmans avaient été tués à Jos ...... Les antagonismes religieux ne sont pourtant qu'une des explications de ces massacres à répétition ..... en réalité, cet affrontement vient surtout exacerber des rivalités ethniques ancestrales et des conflits sur le contrôle de la terre entre Fulani musulmans  et chrétiens."

Le problème c'est le contrôle des richesses.  Le vrai problème n'est pas religieux, il est économique, au lieu d'attiser la haine entre religions, il faudrait  LUTTER CONTRE LA PAUVRETE (avis personnel confirmé par l'article de l'envoyé spécial!)

"Dans la zone des villas plus cossues, en revanche, chrétiens et musulmans travaillent côte à côte. Lors des violences à Jos en janvier, un groupe de musulmans protégeait l'église. Des chrétiens montaient la garde devant la mosquée.
........... la coexistence est possible"

C'est comme pour les résultats électoraux, chacun a sa lecture, sauf pour les 20% du FN en région PACA.
Sans rancune


MA REPONSE

Ma citation est tirée in extenso du journal Le Monde électronique.auquel je suis abonné. Je n'ai pas vu une suite (pour l'instant)
.
Merci de ton commentaire qui confirme la mien : "les guerres de religion ont encore de l'avenir !
" Pauvreté ou pas.

Peux-tu me donner une explication sur le massacre des chrétiens au Soudan ou en Irak (où les chrétiens fuient en masse.) ? Ou la condamnation à la prison de détenteurs de bibles en Kabilie (Algérie) ?  Ou l'égorgement de prêtres en Turquie ? Ou les misères faites aux Coptes en Egypte ? ... Est-ce le partage des richesses ? La pauvreté ?

Les états musulmans du Nigeria appliquent la chariaa.
Est-ce pour lutter contre la pauvreté ?

Je ne saisi pas le rapport au score du FN en PACA.

Je suis d'accord sur un point, les riches de toute culture se cotoient et se fréquentent sans problème... La coexistence est possible ! Entre élites et universitaires aussi !

Par Casanova - Publié dans : Information
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires - Recommander
Mercredi 10 mars 2010 3 10 /03 /2010 09:57

J’ai reçu la très intéressante réaction suivante à mon article n° 299. Ce texte est un peu long mais sa valeur documentaire mérite la lecture. Les mises en gras sont de ma part.

 

Le mot voile n'existe pas dans la langue arabe du septième siècle.


Article paru dans le quotidien tunisien La Presse
, le 21 Octobre 2006 
:

Nouvelles considérations sur le voile islamique

par 
Iqbal AL GHARBI, professeur à l’Université Zeïtouna
 (Tunisie)


Dans le combat contre les totalitarismes et la lutte pour les libertés et la dignité humaine, nous pensons que la ligne de démarcation ne passe pas obligatoirement entre l’Occident et l’Orient, 
entre le Nord et le Sud, mais plutôt entre intégristes de toute obédience et rationnels de tous les pays. Entre autoritarisme et démocratie. Entre ceux qui possèdent la Vérité et ceux qui savent
 douter
.


Les discours islamistes dans le monde musulman ont émergé dans des contextes politiques et économiques très différents. Malgré leur ressemblance manifeste, il serait toutefois erroné de considérer
 ce phénomène comme un mouvement unique et homogène. Les conflits locaux, leur médiatisation, les transformation sociales, les crises économiques, les références étrangères façonnent des mouvements 
islamistes polymorphes et diversifiés. Cependant, malgré ces dissemblances, les fondamentalistes musulmans sont consensuels sur deux questions étroitement liées : la quête de l’identité et le
 statut de la femme.
 
En effet, incapables de définir et de promouvoir une politique et une économie alternative qui soient spécifiquement islamiques, les intégrismes musulmans n’ont identifié qu’un seul domaine porteur
 de l’essence de l’identité islamique : la question de la femme. La revendication du port du voile islamique pour les femmes est le point pivot de toute leur politique à l’égard des femmes et même 
de toute leur idéologie.


Un déchiffrage rapide de leurs discours nous montre que le hijab cristallise tout le système anthropologique, juridique, culturel et politique de l’islamisme.
 Un discours du refus
 
Au regard de cette lecture, nous comprenons que ce vêtement n’est que la partie apparente de l’iceberg. La signification du voile islamique, indépendamment des variantes socioculturelles qu’il
 adopte, transcende largement celle d’être un simple uniforme, supposé protéger le corps féminin de la convoitise des hommes. Derrière le voile, il y a toute l’interprétation rétrograde de la 
chariaâ. Il y a les trois inégalités essentialistes qui caractérisent cette interprétation :
 
L’inégalité entre homme et femme, l’inégalité entre musulman et non-musulman et l’inégalité entre homme libre et esclave. Ainsi, le voile devient un message religieux qui nécessite une 
interprétation. Il révèle des conceptions rétrogrades occultées par la dissimulation tactique «taquiyya» prônée dans les propos officiels politiquement corrects : comme la supériorité du musulman 
sur l’infidèle, l’interdiction de la liberté de conscience, l’intolérance, la polygamie, la répudiation et la lapidation. Le discours que véhicule le voile islamique est donc un discours de refus, 
refus du sujet, de son autonomie, de sa liberté, de l’égalité homme-femme, de la mixité, de la laïcité de l’espace public, des droits de l’homme, des valeurs démocratiques.


Les intellectuels qui défendent le voile islamique et le considèrent comme un symbole impartial en cultivant le doute relativiste et en sacralisant la recherche de l’altérité et le culte de la 
différence doivent tenir compte des faits suivants :
 
-  Sur le plan étymologique, le terme «voile» en français est utilisé comme traduction du mot arabe «hijab». Or du point de vue linguistique, cette traduction est un glissement de sens. Le mot
«voile» devrait traduire «nikab» ou «khimar», car le nikab et le khimar sont, comme le voile, une pièce d’étoffe servant à cacher le visage. Par ailleurs, la traduction du mot arabe «hijab», qui 
est apparu dans le Coran, par «voile» n’est pas exacte, car le terme adéquat est «store», «draperie», «paravent» ou «rideau». En effet, le mot hijab dérive du verbe hajaba : «dérober aux regards, 
cacher». En médecine, c’est une membrane qui sépare les unes des autres certaines parties de l’organisme.
 
C’est ainsi qu’on parle de hijab al djawf (diaphragme) ou de hijab al bukuriyya (hymen). Aux yeux des mystiques, le hijab est tout ce qui voile le but, tout ce qui rend l’homme imperméable à la
 réalité divine. Le hijab est également le talisman écrit par un cheikh qui permet à son porteur une séparation mystique, une protection contre les aléas du réel.
 
-  Par ailleurs, le thème du hijab est abordé huit fois dans le Coran dans les sourates 7, 17, 19, 38, 41, 42, 83 et 33. Et pas une seule fois pour désigner l’habit dont la femme devrait se 
couvrir la tête. Les seuls versets qui contiennent des recommandations vestimentaires et de pudeur sont les versets 30 et 31 de la sourate 24 ou sourate «Al Nour». Egalement, dans le verset 59 de 
la sourate 33 ou sourate «Al Ahzab», Allah conseille aux femmes du Prophète de se faire reconnaître en dépliant sur elles leurs jalabib (manteau ou cape). Il ne s’agit pas donc d’un nouvel élément
 vestimentaire, mais d’une nouvelle façon de porter l’ancien, de se distinguer au niveau des gestuelles.
 
En outre, ce verset concerne effectivement les femmes, mais pas n’importe quelles femmes. Il vise clairement les mères des croyants qui ne sont autres que les femmes du Prophète, auxquelles on doit
 respect, et que l’on ne peut prendre pour épouses, veuves ou divorcées, puisque le Coran leur a octroyé le titre de Mères de tous les croyants. Certains exégètes rappellent que la différence de 
traitement en ce qui concerne leur impossibilité de se remarier, citée dans le même verset que le hijab, et le double châtiment ou la double récompense qui ne s’adressaient qu’à elles souligne bien qu’il ne s’agit pas d’une règle universelle mais d’une règle spécifique et contextuelle s’appliquant exclusivement aux épouses du Prophète.  


La décision arbitraire de certains exégètes de considérer ce verset comme ayant une portée générale, c’est-à-dire intemporelle, universelle, valable pour toutes les situations, est contraire aux
 exigences orthodoxes de l’exégèse qui prescrit de tenir compte des causalités, «asbab annuzul». Cette supercherie constitue le principal fonds de commerce des positions rétrogrades de l’islamisme
 et des milieux conservateurs en niant l’historicité et la relativité du texte sacré.  
Les oulémas musulmans affirment que le voile islamique est obligatoire uniquement pour la femme libre. Pour les fuqahas des quatre écoles de la jurisprudence musulmane, l’école malékite, hanafite, 
chaféite, hanbalite, la femme esclave qui est écartée des circuits de la circulation des épouses et éloignées de la filiation généalogique ne doit pas se voiler, sa awra (zone corporelle qui doit 
être cachée) est assimilée à celle de l’homme afin de favoriser la traite des esclaves et protéger les intérêts commerciaux. Le calife Omar Ibn Khattab punissait sévèrement la femme esclave qui
 osait se voiler car elle mettait en danger la distinction de classe entre femme libre et femme esclave.
Déni de la différence
 
-  A toutes les époques, le port du voile a été réfuté au sein même du monde musulman. A commencer par l’arrière-petite fille du Prophète Mohamed, Sukaïna Bint El Hussein, qui refusait 
obstinément de porter le voile. Aïcha Bent Talha, la petite-fille du premier calife de l’Islam et compagnon du Prophète, Aboubakr, affirmait quant à elle que «si Dieu lui avait fait don de sa 
beauté, elle ne voyait pas pourquoi elle devrait la cacher sous un voile». Depuis ce temps, les mouvements progressistes et féministes l’ont toujours contesté.
 
-  Dans certains pays musulmans, le voile est imposé également aux femmes non musulmanes, ce qui révèle ses véritables enjeux : phobie de la féminité, déni de la différence de sexe, déni de la 
différence elle-même qui remet en cause la parole univoque !
 
Aujourd’hui, on comprend aisément que le voile islamique nous apparaît comme un signe politique et comme un marqueur religieux. Il cristallise une série d’exigences imposées à la femme musulmane :
 l’abdication d’être un esprit libre dans un corps réapproprié. Vu que lorsque la norme disciplinaire réussit à pénétrer le quotidien pour quadriller et stériliser le corps, le désir, la sensibilité
 esthétique, bref la disposition innée de l’homme au plaisir, cela permet toutes les dérives totalitaires. Et dans le combat contre les totalitarismes et la lutte pour les libertés et la dignité 
humaine, nous pensons que la ligne de démarcation ne passe pas obligatoirement entre l’Occident et l’Orient, entre le Nord et le Sud, mais plutôt entre intégristes de toute obédience et rationnels 
de tous les pays. Entre autoritarisme et démocratie. Entre ceux qui possèdent la Vérité et ceux qui savent douter. Dans cette perspective, le voile ne sera plus évalué en termes de modernisme ou de
 spécificité culturelle, mais plutôt jugé par le seul critère normatif qui vaille : l’humanité de l’homme.
 

 

I.A.G.

 

PROLOGUE: 
Les réglementations de voiles n'ont aucun rapport avec une croyance monothéiste proprement dit ni avec la religion, ce ne sont qu'idées d'origine masculine [phallocrate ou patriarcale] dont
 l'origine remonte a dix neuf siècle avant les rédactions du coran. Il est bon de se souvenir que le mot voile n'existe pas dans la langue arabe du septième si
ècle.

Par Casanova - Publié dans : Information
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires - Recommander
Mercredi 3 mars 2010 3 03 /03 /2010 16:37
Les jeux olympiques d'hiver, à Vancouver, sont maintenant terminés.
L'heure est aux bilans.
Je n'ai pas entendu établir le bilan des médailles "européennes" chez aucun commentateur, sportif ou politique. Le voici donc.
  • Les USA : 37 médailles
  • La Chine : 11,
  • Le Canada : 26,
  • La Norvège : 23,
  • La Corée du sud : 14,
  • La Russie : 15,
  • ...
  • L'Europe communautaire a remporté 110 médailles.
Il serait peut-être temps d'évoquer, quand c'est possible, ce qui rapproche les européens.
Par Casanova - Publié dans : Information
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires - Recommander
Vendredi 19 février 2010 5 19 /02 /2010 09:25
Avec l'affaire du restaurant rapide Quick, qui se converti (à titre d'expérimentation) à la nourriture halal (musulmane), la toile bruisse de mille opinions.

J'ai retenu deux avis à soumettre à votre réflexion.

1° avis émis sur le site du journal Le Monde.fr. Cet avis me semble soulever la nécessaire vigilance sur le respect de la laïcité dans notre pays. En effet, après des siècles de guerres de religions, le pays s'est apaisé en 1905, grâce à la loi de séparation de l'église et de l'Etat.

Or, aujourd'hui une "nouvelle" religion se remet à guerroyer (tout en invoquant la laïcité républicaine). Permettez-moi de ne pas développer ici (je pourrais et ça viendra peut-être, s'il y a de la demande), ce n'est pas l'objet d'un blog en général et de ce blog en particulier.

Je souhaite seulement dans un premier temps interpeller l'esprit critique du lecteur .
Avis de

christiane s dans le Le Monde

18.02.10 | 11h00

"On commence par le voile,

ensuite on passe à la burqua,

et puis on interdit le porc,

et puis on exige des piscines réservées aux femmes,

et puis on dissuade aux médecins hommes d'examiner une femme

et puis un jour on demande l'application de la charia et là, il sera trop tard."

 

Ma réaction :

Il vaut toujours mieux prévenir que guérir, alors que le discours "bien pensant" ambiant est : ce n'est pas grave, ça ne concerne que quelques cas... Pour moi, laïc tolérant (oui, oui)  ces opinions lénifiantes sont des niaiseries proférées par des individus ou des groupes qui ignorent la signification d'une courbe d'évolution, le principe du cliquet et le principe de précaution.

MAO ZEDONG a dit

" pour faire le tour du monde, on commence par un pas."

Il ne s'agit ni de racisme, ni d'islamophobie, mais de logique.


2° J'ai lu dans la presse écrite, et sur le blog "Le Post" du 27 janvier 2010 cet avis sur la burqa proféré par DJAMEL DEBOUZZE, artiste sympathique bien connu :  "Qu'est-ce qu'on vient nous faire chier avec ce truc" ! "La France a aussi un nouveau visage et il ressemble étrangement au mien et il faut que ça rentre dans les cerveaux."

On ne peut être plus clair. Curieusement, lui, a épousé Mélissa Theuriot, charmante présentatrice de télévision, qui n'a pas spécialement son type de visage.

Ça va bien pour lui merci.


3° D'après le journal Voici, Eric BESSON, le Ministre de l'identité nationale et de l'immigration, a une nouvelle compagne, une jeune et charmante tunisienne de 22 ans. Mais il n'envisagerait pas pour l'instant de se convertir à l'islam pour pouvoir l'épouser (lu dans VarMatin du 13 février 2010) .

Ça va bien pour lui merci.


Il ressort ainsi une certitude : le bon goût se rencontre partout. Ainsi Djamel Debouzze et Eric Besson qui semblent diverger sur à peu près  tout, ont en commun un goût sûr pour le choix de leur compagne.

 

L'Euroméditerranée individuelle est bien en marche, au contraire de l'Euroméditerranée institutionnelle. Qui s'en plaindrait ?


C'est peut-être une piste à explorer. Peut-être faudrait-il rechercher les points de convergence entre Nord et Sud plutôt que les points de divergence.





Par Casanova - Publié dans : Information
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires - Recommander
Jeudi 18 février 2010 4 18 /02 /2010 14:45
Entendu ce matin à la radio à 8 heures 45.

Un "couple" homosexuel, voulant avoir des enfants, a utilisé les services d'une association "homoparentale", pour trouver une femme porteuse (et non une mère porteuse) à Bombay en Inde. Femme a qui il sera implanté un ovule en provenace d'une femme sud-américaine fécondé avec le sperme du "père" homo.

Je suis resté KO.

Apparemment personne ne semble se préoccuper de l'avis du futur enfant (citoyen du monde, mais de nationalité française) né de conditions aussi scabreuses. Il semble bien d'ailleurs que cet avis soit le cadet des soucis de ces divers protagonistes planétaires.

En occident le "progrès" est bien en marche... Jusqu'à la chute finale ?


Par Casanova - Publié dans : Information
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires - Recommander
Lundi 2 novembre 2009 1 02 /11 /2009 08:52
En ce moment l'actualité est remplie d'informations sur les rapports entre politiques et justice.

Toutes ces mises en examen ou condamnations de ministres et/ou agents de l'Etat, ne sont pas pour relever le prestige de ces fonctions. Sans parler des morts français de Karachi, semble-t-il pour non paiements de commissions (backchichs) ou du sujet non encore élucidé des frégates de Taïwan ou du procès Clearstream, ou de l'affaire du Prince Jean, les sujets de contrariété pour le citoyen de base ne manquent pas. Sans parler des sujets "secret défense" derrière lesquels certains militaires peuvent se retrancher pour ne pas rendre de comptes...

Même si la majorité des élus et fonctionnaires est intègre, il pourrait y avoir à redire à tous les niveaux de responsabilité. Ainsi, certains semblent considérer qu'être élu donne brevet de capacité, de compétence et permis de "faire n'importe quoi". Pourtant et en particulier, la Loi est formelle nul ne peut profiter d'un mandat électif pour en tirer avantage personnel.

Pour votre information l'article L432-12 du code pénal interdit la prise illégale d'intérêts pour un élu :

Art. L. 432-12. - Le fait, par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public ou par une personne investie d'un mandat électif public, de prendre, recevoir ou conserver, directement ou indirectement, un intérêt quelconque dans une entreprise ou dans une opération dont elle a, au moment de l'acte, en tout ou partie, la charge d'assurer la surveillance, l'administration, la liquidation ou le paiement, est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 € d'amende.

Vous pouvez consulter les articles  N° 159, 117, 165.

Une jurisprudence sévère (in http://carrefourlocal.senat.fr)
- "La prise illégale d’intérêt
La jurisprudence retient une définition très large de la notion de prise illégale d’intérêt. Elle considère que l’intérêt peut être constitué par la perception directe ou indirecte de bénéfices, ou d’avantages pécuniaires ou matériels. Mais l’intérêt peut être également d’ordre politique, moral ou affectif. De plus, sont considérées comme coupables de prise illégales d’intérêt les personnes qui n’ont eu qu’un simple pouvoir de préparation ou de proposition de décisions prises par d’autres, mais dont elles bénéficient, au sens de l’article L. 432‑12 du code pénal (Cour de Cassation, 7 octobre 1976, bull. crim. N° 285).
En outre, le juge estime que l’absence de contreparties financières n’est pas une cause d’exonération de la responsabilité de l’élu local (Cour de Cassation, 25 juin 1996, commune de Crozon).
Enfin, la Cour de Cassation a précisé qu’il n’est pas nécessaire d’être le chef de l’entreprise ou de la société qui bénéficie d’un contrat passé avec la mairie, pour se rendre coupable de prise illégale d’intérêt. Un simple employé d’une société, élu local, peut commettre cette infraction, qu’il puisse être qualifié de gérant de fait ou non (Cour de Cassation, 2 février 1998, bull. crim. n° 51)
Notons également que le maire ou le premier adjoint sont plus particulièrement surveillés par les tribunaux. Le maire ne peut ainsi s’exonérer de sa responsabilité même s’il a accordé des délégations à ses adjoints. La Cour de Cassation reconnaît dans ces cas-là l’ingérence (Cour de Cassation, 23 février 1966).
Enfin, il convient de préciser que la jurisprudence pénale exerce un contrôle très sévère des dérogations permises dans les petites communes. Ainsi le juge contrôle les opérations de sous-traitance qui pourraient permettre à un élu local d’obtenir par ce biais un contrat payé indirectement par la commune. Dans ce cas, le juge ne prend pas en compte le montant du contrat sous-traité à l’élu, qui peut être inférieur à 16 000 euros, et paraître ainsi légal, il prend en considération le montant total du contrat sur lequel portait la délibération du conseil municipal, requalifiant une opération de sous-traitance en prise illégale d’intérêt (Cour de Cassation, 4 juin 1996). De même, l’achat d’un bien dans un lotissement communal pour en faire la résidence principale de l’élu est très strictement contrôlé (TGI, 6 mars 1999).
- Le délit d’octroi d’avantage injustifié
Lorsqu’un élu est chef d’une entreprise participant à un appel d’offre, le risque de constitution d’un délit d’octroi d’avantage injustifié est accru. La décision du tribunal de grande instance d’Avranches, du 16 mai 1995, est exemplaire de la jurisprudence relative à cette question. Dans ce cas précis, les juges ont considéré que l’intention frauduleuse du maire était prouvée en s’appuyant sur un faisceau de présomptions, chacune semblant se suffire d’ailleurs à elle-même pour prouver le délit. Ces présomptions sont les suivantes :
- recours à la procédure d’appel d’offres restreint pour des raisons étrangères à l’objet du marché ;
- absence d’élection au sein de la commission d’appel d’offre ;
- ouverture des plis par le conseil municipal au sein duquel siégeaient des élus candidats à l’attribution de certains lots, et ayant ainsi eu connaissance du montant des offres de leurs concurrents ;
- demande d’établissement d’un devis après ouverture des plis à une entreprise locale, gérée par un conseiller municipal, qui n’avait pas présenté d’offres ;
- poursuite d’une procédure irrégulière après un avertissement du sous-préfet.
Il convient de préciser que la prise en compte du critère de l’emploi local dans la sélection des offres, recommandée par la circulaire du Premier ministre du 29 décembre 1993, ne constitue pas un critère légal pour le Conseil d’Etat (CE, 29 juillet 1994, Commune de Ventenac-en-Minervois), et n’empêcherait donc pas la reconnaissance par le juge d’un délit d’octroi d’avantage injustifié."


Bonne journée.
 
Par Casanova - Publié dans : Information
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires - Recommander
Samedi 26 septembre 2009 6 26 /09 /2009 12:12
Vous voudrez bien trouver ci-après la carte d'Ampus avec la zone d'étude de Natura 2000 décidée par le comité de pilotage (juillet 2000), présidé par Le maire Patrick Vignal.
Vous pouvez constater que le bois de Prannes figure bien dans la zone d'étude et que "normalement" (si les procédures sont respectées) aucune infrastructure ne peut être implantée (dans la zone en bleu) tant que les études ne sont pas achevées, c'est à dire pas avant une année.

La logique voudrait que le projet de parc photovoltaïque dans le bois de Prannes soit suspendu jusqu'à la fin des études en cours.

A suivre donc

Signé par Roger Casanova
  • un "soi-disant scientifique et technocrate" (d'après Jacques Goupil)
  • un "qui se présente comme un professeur des sciences de la terre (d'après Gisèle Borio)
  • un "irresponsable" (d'après Dominique Musnier)
  • un "qui devrait être poursuivi en justice" (d'après Jean Bonnifay)
  • ...
Ces qualificatifs figurent dans le cahier d'observations de l'enquête publique.
Par Casanova - Publié dans : Information
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires - Recommander
Jeudi 10 septembre 2009 4 10 /09 /2009 19:12
Les affiches d'Emporium fixées sur le tableau d'affichage de l'école disparaissent instantanément !!!

Quelqu'un a-t-il une explication ???



Par Casanova - Publié dans : Information
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires - Recommander
Dimanche 6 septembre 2009 7 06 /09 /2009 17:13


Monsieur STRAMBIO est l'adjoint à la culture de la ville de Draguignan. Il est aussi président de la Société d'études historiques et archéologiques.
Par Casanova - Publié dans : Information
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires - Recommander
Dimanche 28 juin 2009 7 28 /06 /2009 10:27
Quelqu'un pourrait-il me dire en quoi d'être homosexuel rend fier ???
Par Casanova - Publié dans : Information
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires - Recommander

Présentation

Texte Libre

Ce blog est désormais destiné, sans grande prétention, à soulever des questions d'actualité à Ampus (village du Haut-Var) ou ailleurs.

En démocratie, les contre-pouvoirs sont exercés par la société civile, les associations et les citoyens, dans le cadre de la Loi.




Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés