Commentaire:
"Oui , en partageant son savoir , on atteint l'immortalité puisqu'on transmet à d'autres
qui , eux-mêmes , transmettront à leur tour.
Bien sûr c'est une "immortalité" inconnue et non celle de Sophocle ou ...Démosthène.
Mais qu'importe ! C'est égoïste de garder pour soi ce que l'on peut donner à d'autres , et qui l'attendent.
Ma réponse:
Tu tiens à élever le débat !
Merci.
Voici donc une citation éclairante de Azouz BEGAG, ancien ministre, dans son ouvrage, La guerre des moutons (Fayard, 2008): "Avant de m'élire, il faut me lire !"
Il est sous-entendu dans le corps du texte : et comprendre ce que j'écris.
C'est bien la question d'actualité. Combien d'électeurs lisent, avec esprit critique ? Quels sont ceux qui font basculer une élection d'un bord sur l'autre, et réciproquement ?
Permettez-moi de me risquer à une esquisse de piste pour une réponse : dans toute élection 40 % des électeurs sont des "inconditionnels" (souvent irrationnellement) de chacun des partis en présence. La décision finale revient donc aux 20% d'électeurs théoriquement "indécis". Mais, plus précisément, les élections se gagnent ou se perdent à 5% des voix (soit par exemple à Ampus avec une balance d'une quarantaine de voix).
Ainsi, c'est la notion même de majorité démocratique qui interpelle. La représentation proportionnelle dans les villes (mais pas à l'Assemblée Nationale) a été introduite pour corriger une réalité mathématique (celle des chiffres) par une réalité sociologique.
Quel est alors le rôle de la lecture et du "bon jugement" dans le choix des électeurs ?
Nous reviendrons sans doute sur le sujet. N'est-ce pas ?
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