Mercredi 2 juillet 2008
Images du jour.
Pour les agrandissements voir l'album 2-La vie





par Casanova publié dans : Photographies
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Dimanche 29 juin 2008
Pour l'agrandissement voir l'album Ampus.

par Casanova publié dans : Ressources et atouts d'Ampus
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Dimanche 29 juin 2008
Je reçois à l’instant le pamphlet suivant émanant de Dupont de Lorgues.

" Hier c’était la balade gourmande, le flot des visiteurs était ininterrompu le long du canal. Connaissant de longue date Ampus et ses charmes, j’ai pris le temps, entre une bouchée de pissaladière et une gorgée de vin rosé, de jeter un œil au « Tournaou », dont vous les darnagas semblez si fiers.

Quelle n’a été ma surprise de constater, alors que le canal coulait à plein, que le tournaou, lui, était immobile… et même plein de toiles d’araignées et de poussière, laissant supposer qu’il n’a pas touné depuis longtemps.

Quelqu’un peut-il nous dire quand le tournaou tourne, pour que j’organise mon prochain déplacement à Ampus, avant la prochaine balade gourmande, pour voir enfin tourner le tournaou.

J’ai quand même fait le tour du « bâtiment » et constaté que l’eau coule, en évitant la déviation lui permettant par sa chute, de faire tourner la roue à aubes. On constate ainsi deux canaux parallèles : un canal plein d’eau et celui menant au tournaou, complètement sec et vide !

La question de fond est donc : y a-t-il une explication à cette situation pagnolesque ?
Peut être la disparition (ou le vol) de l’écluse idoine dite martelière ?

Quoi qu'il en soit, quel dommage !"

par Casanova publié dans : à l'écoute des habitants
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Samedi 28 juin 2008
Ce matin sur la place un lecteur frustré du silence de mon blog, m'a lancé une provocation : "il n'y a que la Turquie qui te préoccupe ?"

NON, il n'y a pas que l'entrée de la Turquie dans l'Union Européenne qui me préoccupe.
Je suis attentif à la vie d'Ampus et au monde qui nous entoure.

Exemple : La situation en ex-Yougoslavie est une préoccupation permanente.

De quoi s'agit-il ?
La résolution 1244 du Conseil de sécurité des Nations unies, adoptée par le Conseil de sécurité le 10 juin 1999. Elle réaffirme l'intégrité territoriale de la République fédérale de Yougoslavie (RFY), devenue aujourd'hui la Serbie, et sa souveraineté  au Kosovo.

Le 17 février 2008, le parlement de la province, réuni en session extraordinaire, vote le texte présenté par le premier ministre Hashim Thaçi proclamant l'indépendance du Kosovo : «  Nous proclamons l’indépendance du Kosovo, État indépendant et démocratique [...] »

Malgré les protestations de la Serbie, dont le Kosovo est partie intégrante.

Bien que cette déclaration déclarée illégale pour la Russie et la Chine, membres permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU, dans les jours suivants, les trois autres pays membres permanents du Conseil de Sécurité (Etats-Unis, Grande Bretagne et France), ayant pourtant voté la résolution 1244, reconnaissent l'indépendance du Kosovo.

Il ne reste plus qu’à aller méditer chez Monsieur Jean de La Fontaine : « Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir  ».

La Serbie n’ayant pas la possibilité militaire de s’opposer à l’OTAN, elle est donc le misérable de la fable.

Dans le même temps, et sans la moindre logique, les mêmes pays (Etats-Unis, France et Grande-Bretagne) s’opposent à l’indépendance de la province serbe du Kosovo !

Comprenne qui pourra.
 
A moins que l'on soit bien dans un processus de morcellement des Etats-Nations, qui seront plus facilement contrôlés par les Grands.

Ce processus, appelé décentralisation, a commencé en France en 1981, et est désormais bien avancé, par la création de nouvelles baronnies et détricotage progessif du Pays. Dans l'intérêt premier des nouveaux hobereaux. Ce processus est renforcé par la communautarisation de notre société, qui s'impose elle aussi progressivement.

Ceux qui défendent cette dérive invoquent souvent la liberté individuelle. Cette confusion est pernicieuse car l'Homme est un animal social et la Société se doit d'avoir des règles d'intérêt général.  «Malheur à l’homme seul ! Car, lorsqu’il sera tombé, il n’aura personne pour le relever.» Dans la Bible- L’Ecclésiaste.

Quand toute la France sera réduite à des régions autonomes, sinon indépendantes et parlant chacune leur langue ou leur dialecte (que l'actuel gouvernement veux introduire dans la Constitution Française !), elle pourra définitivement s'effacer. Ce sera bien la fin de l'histoire de France.

On sera revenu à l'aube des temps.

QUEL SERA ALORS LE BENEFICE POUR LES FUTURS EX-CITOYENS FRANÇAIS ?

Il est surprenant qu'avant de se préoccuper de progrès pour les citoyens européens, les dirigeants se préoccupent d'abord de règlements et de structures administratives.

En résumé, je suis préoccupé par tout ce qui peut aboutir à la disparition de notre patrimoine culturel français et européen et à l'effacement de notre histoire, même si elle n'a pas toujours été glorieuse.

Dans un prochain épisode vous aurez peut-être "droit "(!) à l'histoire de la Mission Marchand et de notre capitulation à Fachoda. Ou au Fond pour l'Environnement Mondial, ou à la lutte contre la pauvreté par les instances internationales, ou la présence permanente des "Gays" à la télévision (j'ai entendu aujourd'hui que l'action prioritaire dans les établissements scolaires serait à la rentrée la lutte contre l'homophobie- pas mal comme projet prioritaire pour l'école!). Les sujets de se lamenter et surtout d'être inquiet ne manquent pas, car tous, en cette période de mondialisation, ne sont pas sans influence sur notre mode de vie et surtout sur l'avenir de nos enfants.

En attendant nous avons, du pain (encore) et des jeux (le foot).

C'est ainsi que les citoyens étaient endormis dans la Rome antique, pour aboutir à Sodome et Gomorrhe puis à la chute de l'Empire Romain. Mais les "délices de Capoue" ont eu aussi raison d'Hannibal. Le mal touchera tout le monde, alors, pourquoi serions-nous épargnés ?

Pour l'instant, tant qu'il y a des sangliers, des champignons, et des matchs à la Télé, tout va bien.

CARPE DIEM n'est-ce pas ?


In fine :
il n'y a pas que la Turquie, dans l'europe, qui me préoccupe !


par Casanova publié dans : à l'écoute des habitants
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Vendredi 13 juin 2008
Les commentaires des politiciens sont de plus en plus insupportables.

Exemples:

- Pour M. Barroso, président de la Commission européenne, l'approbation du traité de Lisbonne va se poursuivre, malgré le vote des Irlandais.

La règle actuelle est celle de l'unanimité.
Donc d'après M. Barroso, il ne faut pas respecter les règles de fonctionnement de l'Europe communautaire.

- Monsieur Lamassoure député européen UMP (ou M. ou Mme Gamma) un pays de 4 millions d'habitants seul à voter NON ne peut imposer d'arrêter le processus, concernant 450 millions d'européens.

Rappelons donc que la France, 61 millions d'habitants, et les Pays-Bas, 17 millions d'habitants, ont aussi votés NON, en 2005, mais par un tour de passe-passe (modification de la Constitution en France), désormais ces pays sont comptabilisés comme ayant voté OUI !

En réalité ce sont 82 millions d'européens qui ont voté NON par voie référendaire et non les seuls 4 millions d'Irlandais.

OUI la démocratie est bien malade en Europe.

Pour mémoire je rappelle être un europhile, pour une Europe européenne, mais être contre ce traité de constitution ou ce mini traité qui est du pareil au même. Une constitution européenne, ou ce qui en tient lieu, ne peut être raisonnablement un texte de plus de 450 pages.
par Casanova publié dans : politique générale
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Vendredi 13 juin 2008
un commentaire vient d'être posté par gamma sur l'article 138 - Europe (suite) - Commentaire sur l'article 136. Dernière heure.

"Commentaire:
A propos du débat sur l' Europe et la "démocratie":
L'Irlande (moins de 4 millions d'habitants) a voté,par référendum,pour ou contre l'adoption du traité de Lisbonne.Les résultats ne sont pas encore connus, ce qui me permets de poser la question suivante:
Est-il juste-dans une démocratie- que 4 000 000 d'habitants- dont moins du tiers de votants- imposent leur volonté, leur bon-vouloir, ou leur caprice à 450 millions d'européens?
L'Estonie (1,4 million), le Luxemgourg (0,5 million) ou Malte ( 0, 4 million), par exemple, auraient pu, eux aussi "bloquer" le processus engagé....
Si l'on veut vraiment donner la parole au PEUPLE EUROPEEN il faut faire voter , le même jour, l'ensemble des électeurs des 27 pays sur la même question, et accepter par avance le résultat sauf à quitter l'Union.
Pour ma part, je serais favorable, comme cela est souvent la règle pour les modifications constitutionnelles,à l'instauration d'une "majorité qualifiée" par exemple des 2/3
des votants.
Avec mes remerciements pour avoir introduit un vrai débat qui déborde largement le cadre de cette consultation."

Ma réponse.

Merci de ce commentaire pertinent.

Tout à fait d'accord pour un vote simultané de tous les européens, sur la même question.

Mais le vrai problème me semble ailleurs.

Avant de faire voter les européens sur des textes volumineux et obscurs pour le commun des mortels, il faut peut être commencer par mettre en chantier une définition de l'Europe et un territoire européen .

Quelle Europe aurons-nous à terme ?

Une Europe fondée sur des valeurs communes (démocratie, humanisme, culture judéo-chrétienne...).
Dans ce cas il faut respecter la géographie. L'Europe a des limites et des caractéristiques bien définies.

Ou un simple marché commun ?
Dans cette alternative, l'Europe peut déborder de ses frontières géographiques et peut pousser des protubérances plus ou moins exotiques.

Aujourd'hui nos dirigeants décident d'une "intégration" institutionnelle alors que l'aspiration de tous les peuples est celle du mieux-vivre... et pourquoi pas de ce qui permet de mieux vivre ensemble (diplômes, sécurité...)

A quand un vrai débat de fond et un référendum de tous les peuples européens sur ce qu'ils veulent comme Europe ?

L'Europe a mieux à faire pour les européens que de se préoccuper de la définition du chocolat, des fromages et du prix des résidences secondaires à Malte, ou... de l'âge de la puberté pour les filles !

A méditer :
1 - la Constitution américaine date de 1787 et n'a été modifiée que par 27 amendements en deux siècles et demi;

2 - La Constitution française a été modifiée 23 fois depuis 1958, et la modification en cours, concerne 43 articles ! Peut-on encore parler de Loi fondamentale ?

3 - Il devient insupportable d'entendre les commentateurs s'indigner de l'ingratitude des Irlandais, qui n'ont pas bien voté alors qu'on "leur a donné tant d'argent". Désormais les votes s'achèteraient-ils ?



par Casanova publié dans : politique générale
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Jeudi 12 juin 2008
Dans  Var Matin d'aujourd'hui 12 juin 2008 (voir la copie ci-contre),
 il devient officiel que le peuple ne sera pas consulté
 par référendum, pour l'adhésion de la Turquie, à l'Union Européenne.

Le Sénat a supp
rimé cette obligation figurant dans la Constitution Française !

Pourtant le Président Nicolas Sarkosy, avait bien précisé que la Turquie n'a pas logiquement sa place en Europe.

Mais comme Georges Bush est énergiquement pour, alors...

Nous sommes cependant bien en démocratie, ainsi, nous pouvons jouer aux boules et faire de la musique. Que voulez vous de plus ?

Comme me disait mon pauvre père : "tu n'as que le droit de te taire ...et encore, on pourrait te l'enlever."
par Casanova publié dans : politique générale
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Mardi 10 juin 2008
un commentaire vient d'être posté par Rosette Goure sur l'article 136 - Europe et démocratie.


"Il y a désamour de l'Europe car beaucoup pensaient qu'elle résoudrait les problèmes. Or , on voit qu'il n'en est rien , d'où le désintérêt manifeste. Pourtant elle a aussi été créée pour que ne reviennent pas les guerres qui avaient déchiré les Européens. On peut dire que cela a été positif (si l'on excepte la guerre dans l'ex-Yougoslavie)."


Brève réaction rapide à chaud, sur un sujet qui me tient particulièrement à cœur.

La guerre en Yougoslavie a été une honte pour l'occident et en particulier pour la France. Tant pour la façon dont elle a été menée que par ses conséquences. Cette guerre n'aurait d'ailleurs pu être menée sans les américains.

En effet, et en particulier, par crainte de la "Grande Serbie",
en acceptant l'indépendance du Kosovo, malgré la résolution 1244 du Conseil de Sécurité de l'ONU, on a facilité l'émergence de  la "Grande Albanie" (plaque tournante de tous les trafics en Europe, dont la drogue et la traite des femmes).

Cette guerre a planté durablement, une épine dans le flanc sud de l'Europe. Depuis plus de 15 ans la "communauté internationale" entretient plus de 10 000 fonctionnaires et militaires au Kosovo sans aucun développement économique (le chômage y atteint 60% !).

La guerre n'a rien rêglé au fond, comme en Irak, ou en Afghanistan d'ailleurs.

Comme pour notre Constitution les décisions fluctuent en fonction des circonstances et surtout des intérêts des Grands. Mais pas forcément celui des peuples.

J'y reviendrai sans doute, mais dans tous les cas, la Serbie (notre alliée historique) a été démantelée et affaiblie.

Qu'en pense (réellement) notre actuel ministre des affaires étrangères qui fut gouverneur du Kosovo ?

Le Monde Diplomatique du 3 novembre 1999"Il est évident que les développements préoccupants de la sécurité et de la situation en général au Kosovo et Metohija, après le déploiement de la KFOR et de la MINUK, marqués par une terreur massive contre la population serbe et autre non-albanaise, causant le meurtre de 447 Serbes et autres non-Albanais, l’enlèvement de 648 personnes, ainsi que l’exil de plus de 330.000 Serbes, Monténégrins, Musulmans, Roms, Turcs, Habitants du Gora, Croates et Egyptiens et autre population non-albanaise, en d’autres termes un nettoyage ethnique massif, résultent directement d’une approche irresponsable et extrêmement indolente de la KFOR et de la MINUK, notamment de celle du représentant spécial B. Kouchner, aux obligations régies par la résolution du Conseil de sécurité 1244 (1999)."
par Casanova publié dans : politique générale
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Lundi 9 juin 2008
Le 12 juin les irlandais voteront par référendum,
sur le nouveau traité européen, dit traité de Lisbonne.

L'Irlande est le seul pays européen, sur les 27,
à avoir choisi de donner la voix directement au peuple.

Saluons donc ce petit pays de 4 millions d'habitants pour son sens de la démocratie.


C'est peut-être l'occasion de revenir sur un déni, français, de démocratie.

Rappel d'une triste histoire.

1ère épisode, modification de la Constitution française, dans la perpective du OUI.
Le lundi 28 février 2005, le Parlement réuni en Congrès à Versailles a entériné une nouvelle révision de la Constitution française, ouvrant la voie au référendum de ratification de la Constitution européenne.

La séance a été ouverte par le Premier ministre, qui a, "au nom du Président de la République" [Jacques Chirac], soumis à l’approbation du Congrès "le projet de loi constitutionnelle qui (...) ouvrira la procédure de ratification, en France, du nouveau traité de Rome". Bien sûr après la consultation du peuple français par référendum, en mai 2005.

Le texte, voté antérieurement par l’Assemblée nationale et par le Sénat, a été examiné par les députés et les sénateurs et finalement entériné par 730 voix contre 66 . Soit, plus de 90%.

Deux articles doivent être mentionnés :

•    le 88-1, destiné à lever les obstacles constitutionnels français à la ratification du traité européen ;
•    le 88-5, imposant le référendum pour la ratification de l’adhésion de nouveaux pays.

Autrement dit, un article permettait un abandon de souveraineté de la France, l’autre article de cette réforme de la Constitution française devait ouvrir la voie au référendum de ratification de la Constitution européenne, qui aura lieu le 29 mai 2005.

La ratification par référendum populaire ne semblait pas faire de doute.
 
2ème épisode, le référendum français et le vote NON.

Le référendum  est le mode d’expression populaire le plus démocratique puisqu’il permet d’avoir une réponse à une question précise. C’est un acte de « légitimité démocratique supérieure ».

C’est ainsi que le Président Jacques Chirac a initié le référendum français sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe. Cette consultation populaire a eu lieu le 29 mai 2005.

À la question « Approuvez-vous le projet de loi qui autorise la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe ? », 54,68% des électeurs ont répondu « non ».

Cette réponse n’a évidemment pas satisfait les parlementaires qui avaient appelé à voter oui, par la révision anticipée de la Constitution Française à plus de 90%.

Dans le même temps le 2 juin 2005, 62 % des Néerlandais faisaient de même et votaient non à la même question.

Que pensez-vous qu’il arriva ?

3ème épisode, contournement du référendum et approbation du traité par le parlement.

Le parlement français accepta une nouvelle modification de la constitution française proposée par le Président Nicolas Sarkozy, pour permettre une ratification du traité européen par la voie parlementaire en faisant fi du résultat du référendum du 29 mai 2005.

Ainsi, le 13 décembre 2007, 27 chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Européenne ont signé à Lisbonne, au Portugal, le Traité Modificatif.

En fait ils ont accepté le traité qui avait été rejeté par le peuple français et le peuple néerlandais.

L’Europe est pourtant une des rares régions du Monde où la démocratie est un paradigme, c’est à dire un modèle.


4ème épisode, le référendum irlandais.

Le résultat sera intéressant à plus d'un titre.
Mais il n'y a en fait aucun suspense, sur l'issue finale.
Dans tous les cas le traité sera adopté.

Mais si le NON l'emporte l'intérêt sera de découvrir comment les "élus" détourneront la voix du peuple.

A suivre donc.
par Casanova publié dans : politique générale
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Lundi 9 juin 2008
Extrait du journal Le Monde du  lundi 9 juin 2008


1- "Un double attentat fait 12 morts en Algérie
Pour la troisième fois en cinq jours, un acte terroriste a endeuillé l'Algérie. Un double attentat à la bombe devant la gare de Beni Amrane, à une cinquantaine de kilomètres à l'est d'Alger, a fait 12 morts, dont un ingénieur français. L'acte n'a pas été revendiqué, mais les rebelles islamistes sont actifs dans cette province.  Environ 200 000 personnes ont été tuées en Algérie depuis 1992, après l'annulation des législatives remportées par les islamistes.

Les violences se sont atténuées ces dernières années, mais des attentats continuent de se produire ponctuellement dans les régions à l'est d'Alger."


Ma réaction:
Le gouvernement français fait actuellement pression sur Monsieur Bouteflika pour qu'il participe à la réunion de Paris, le 13 juillet 2008, sur le projet d'Union pour la Méditerranée. Projet au demeurant intéressant, mais qui est loin de faire l'unanimité.

M. Bouteflika est réticent.

Sans vouloir rappeler la chasse aux chrétiens en Algérie, la situation en Algérie n'étant pas stabilisée, loin s'en faut, est-il opportun d'insister ?


2- "4 862
C'est le nombre de délégués de 1 039 mosquées appelés, hier, à élire les instances nationales et régionales du Conseil français du culte musulman (CFCM). Le Rassemblement des musulmans de France (RMF), soutenu par le Maroc, est arrivé en tête avec 43,24 % des voix. 2e tour le 22 juin."



Ma réaction:
Le RMF est soutenu "par le Maroc" ?

Depuis la Révolution française le "parti de l'étranger" est souvent invoqué, par toutes les tendances politiques, de l'extrême droite, à la gauche dite souverainiste, en passant par de Gaulle et Chirac.

Rappel de l'appel de Cochin de Jacques Chirac, alors maire de Paris, le 8 décembre 1978 : "Comme toujours quand il s’agit de l’abaissement de la France, le parti de l’étranger est à l’œuvre avec sa voix paisible et rassurante. Français, ne l’écoutez pas. C’est l’engourdissement qui précède la mort."

Dans le présent cas d'espèce, a-t-on aujourd'hui le droit de parler de "partis de l'étranger" pour le RMF ? Ou est-ce politiquement incorrect ?



par Casanova publié dans : politique générale
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